Le début du voyage à bord du Nautilus


JOURNAL DE BORD 

8 Novembre 1867
Le  voyage commence...
"Trente sept degrés et quinze minute de longitude à l'ouest du méridien de Paris, et par trente degrés et sept minutes de latitude nord, c'est a dire à trois cents milles environ des cotes du Japon. C'est aujourd'hui 8 novembre a midi, que commence notre voyage d'exploration sous les eaux." 
bout de carte montrant une parti du voyage du Nautilus.


                                                            







16 novembre 1867
Le Capitaine Némo, invite le narrateur a faire une partie de chasse dans les forets de l' île de Crespo. également appelée "Rocca de la Plata" est une foret sous-marine. ( Cette foret a vu naissance dans un autre roman de Jules Verne "L'île mystérieuse".) Le Capitaine du Nautilus espère que rien n'empechera que Monsieur le professeur Aronnax pourra y assister. "Par trente deux degrés et quarante de latitude nord et cent soixante sept degrés et cinquante de longitude ouest, je trouvais îlot qui fut reconnu en 1801 par le Capitaine Crespo, et que les anciennes cartes espagnol nommaient Rocca de la Plata, c'est a dire Roche d'Argent." 

carte de l'île de crespo 

Sur cette carte l'île de Crespo et appelée île Lincoln suite à un autre roman itinéraire de Jules Verne, L'ile mystérieuse où plusieurs personnes s'échouent sur une île mystérieuse qu'ils baptisent l'île Lincoln. 

17 novembre 1867 
Le professeur Aronnax apprend également que les forets de l'île de Crespo ne sont pas terrestre mais sous-marine. Il pense que le Capitaine Némo devient fou "Décidément, il a le cerveau malade, pensai-je. Il a eu un accès qui a dure huit jours, et même qui dure encore. C’est dommage ! Je l’aimais mieux étrange que fou ! »
Le capitaine ayant compris ce que pensait Monsieur Aronnax, il lui prouve qu'il n'est pas si fou que ça...  " Monsieur le professeur, quand je vous ai proposé de venir chasser dans mes forêts de Crespo, vous m’avez cru en contradiction avec moi-même. Quand je vous ai appris qu’il s’agissait de forêts sous-marines, vous m’avez cru fou. Monsieur le professeur, il ne faut jamais juger les hommes à la légère."
Aprés cela les trois acolyte découvrent le fonctionnement d'un scaphandrier et de leurs outils de chasse : un fusil lançant des petites capsules de verre, ayant une létalité plus importante et  permettant de tuer n'importe quel animal, qu'il soit gros ou petit. " Parce que ce ne sont pas des balles ordinaires que ce fusil lance, mais de petites capsules de verre [...] et dont j’ai un approvisionnement considérable. Ces capsules de verre, recouvertes d’une armature d’acier, et alourdies par un culot de plomb, sont de véritables petites bouteilles de Leyde, dans lesquelles l’électricité est forcée à une très-haute tension. Au plus léger choc, elles se déchargent, et l’animal, si puissant qu’il soit, tombe mort. J’ajouterai que ces capsules ne sont pas plus grosses que du numéro quatre, et que la charge d’un fusil ordinaire pourrait en contenir dix."

rencontre avec l'araignée de mer


Rencontre avec une araignée de mer vivant cachée des les forêts de l'île. 
À quelques pas, une monstrueuse araignée de mer, haute d’un mètre, me regardait de ses yeux louches, prête à s’élancer sur moi. Quoique mon habit de scaphandre fût assez épais pour me défendre contre les morsures de cet animal, je ne pus retenir un mouvement d’horreur"




26 novembre 1867

"à trois heures du matin le Nautilus franchit le tropique du Cancer par 172° de longitude. Le 27, il passa en vue des Sandwich, où l’illustre Cook trouva la mort, le 14 février 1779. Nous avions alors fait quatre mille huit cent soixante lieues depuis notre point de départ."

1 décembre 1867
Cela fait presque un mois que Nedland, Conseil et le professeur Aronnax ont embarqués à bord du Nautilus pour une traversée des Océans..."La direction du Nautilus se maintint au sud-est. Il coupa l’Équateur, le 1er décembre, par 142° de longitude, et le 4 du même mois, après une rapide traversée que ne signala aucun incident, nous eûmes connaissance du groupe des Marquises."
                                 


du 4 au 11 décembre 1867
Ce jour là, l'équipage du Nautilus fut une rencontre avec un horde de calamars."
le Nautilus parcourut environ deux mille milles. Cette navigation fut marquée par la rencontre d’une immense troupe de calmars, curieux mollusques, très-voisins de la seiche. Les pêcheurs français les désignent sous le nom d’encornets,"

11 décembre 1867
Les trois amis, toujours a bord du sous marin, aperçurent une grosse masse noir en surface et il s'avère que cette masse noire est en réalité un bateau venant de faire naufrage. Ils assistèrent a un triste spectacle. "Ned Land ne se trompait pas. Nous étions en présence d’un navire, dont les haubans coupés pendaient encore à leurs cadènes. Sa coque paraissait être en bon état, et son naufrage datait au plus de quelques heures [...] Triste spectacle que celui de cette carcasse perdue sous les flots, mais plus triste encore la vue de son pont où quelques cadavres, amarrés par des cordes, gisaient encore ! J’en comptai quatre [...] puis une femme, à demi-sortie par la claire-voie de la dunette, et tenant un enfant dans ses bras. Cette femme était jeune. Je pus reconnaître, vivement éclairés par les feux du Nautilus, ses traits que l’eau n’avait pas encore décomposés. Dans un suprême effort, elle avait élevé au-dessus de sa tête son enfant, pauvre petit être dont les bras enlaçaient le cou de sa mère !"





Puis ils firent la rencontre des îles Paumotou faisant partie de la Polynésie française, ce sont un archipel de 76 atolls 
situé dans le Nord-Ouest de l'océan Pacifique Sud. "nous eûmes connaissance de l’archipel des Pomotou, ancien « groupe dangereux » de Bougainville, qui s’étend sur un espace de cinq cents lieues de l’est-sud-est à l’ouest-nord-ouest, entre 13°30’et 23°50’ de latitude sud, et 125°30’et 151°30’ de longitude ouest, depuis l’île Ducie jusqu’à l’île Lazareff. Cet archipel couvre une superficie de trois cent soixante-dix lieues carrées, et il est formé d’une soixantaine de groupes d’îles"
[...]"Les hasards de sa navigation avaient précisément conduit le Nautilus vers l’île Clermont-Tonnerre, l’une des plus curieuses du groupe, qui fut découvert en 1822, par le capitaine Bell, de la Minerve. Je pus alors étudier ce système madréporique auquel sont dues les îles de ce
Océan."



15 décembre1867
Puis ils traversèrent l'archipel de l'île Viti ou des massacres ont eu lieu lorsque que des bateaux s'abordés a l'île.  "Puis, il eut connaissance de l’archipel Viti, où les sauvages massacrèrent les matelots de l’Union et le capitaine Bureau, de Nantes, commandant l’Aimable-Josephine."


 
25 décembre 1867
" le Nautilus naviguait au milieu de l’archipel des Nouvelles-Hébrides, que Quiros découvrit en 1606, que Bougainville explora en 1768, et auquel Cook donna son nom actuel en 1773. Ce groupe se compose principalement de neuf grandes îles, et forme une bande de cent vingt lieues du nord-nord-ouest au sud-sud-est, comprise entre 15° et 2° de latitude sud, et entre 164° et 168° de longitude. Nous passâmes assez près de l’île d’Aurou, qui, au moment des observations de midi, m’apparut comme une masse de bois verts, dominée par un pic d’une grande hauteur"Le jour de Noël arriva, cette grande fête qui se fête en famille sous un magnifique sapin de Noël. "Ce jour-là, c’était Noël, et Ned Land me sembla regretter vivement la célébration du « Christmas », la véritable fête de la famille, dont les protestants sont fanatiques."

27 décembre 1867


Après une longue absence du Capitaine Némo, il réapparait en annonçant qu'il font cap vers une autre destination "Vanikiro" "Je n’avais pas aperçu le capitaine Nemo depuis une huitaine de jours, quand le 27, au matin, il entra dans le grand salon, ayant toujours l’air d’un homme qui vous a quitté depuis cinq minutes. J’étais occupé à reconnaître sur le planisphère la route du Nautilus. Le capitaine s’approcha, posa un doigt sur un point de la carte, et prononça ce seul mot :

« Vanikoro. »

Ce nom fut magique. C’était le nom des îlots sur lesquels vinrent se perdre les vaisseaux de La Pérouse. Je me relevai subitement."
Le professeur raconte au Capitaine l'histoire de ces îles célèbres où se brisèrent la Boussole et l’Astrolabe car le capitaine lui a demandé ce qu'il savait sur le naufrage de la Pérouse.


11 janvier 1868
Après une fin d'année mouvementée en ayant rejoins l'équipages du Nautilus et le capitaine Némo une nouvelle année débuta. et ce 11 janvier l'équipage venait de franchir le cap de Wessel  "le 11 janvier, nous doublâmes ce cap Wessel, situé par 135° de longitude et 10° de latitude nord, qui forme la pointe est du golfe de Carpentarie. Les récifs étaient encore nombreux, mais plus clairsemés, et relevés sur la carte avec une extrême précision. Le Nautilus évita facilement les brisants de Money à bâbord, et les récifs Victoria à tribord, placés par 130° de longitude, et sur ce dixième parallèle que nous suivions rigoureusement."


Actuellement nous nous trouvons ici le voyage a déjà bien commencé… 
18 janvier 1868


Suite au besoin de recharger les réserves d’air du nautilus, le sous marin remonta à la surface, rechargea son air puis plongea et resta à une profondeur de 15 mètres à peu près, "Le Nautilus, après avoir renouvelé son air, se maintint à une profondeur moyenne de quinze mètres, de manière à pouvoir revenir promptement à la surface des flots. Opération qui, contre l’habitude, fut pratiquée plusieurs fois, pendant cette journée du 19 janvier."

 Un mystère règne a bord du sous marin : comment cette homme anglo-saxon ayant quand même un physique imposant a pu être blessé, et avec quel objet ?."Le capitaine Nemo me conduisit à l’arrière du Nautilus, et me fit entrer dans une cabine située près du poste des matelots.
Là, sur un lit, reposait un homme d’une quarantaine d’années, à figure énergique, vrai type de l’Anglo-Saxon.
Je me penchai sur lui. Ce n’était pas seulement un malade, c’était un blessé. Sa tête, emmaillotée de linges sanglants, reposait sur un double oreiller. Je détachai ces linges, et le blessé, regardant de ses grands yeux fixes, me laissa faire, sans proférer une seule plainte."
La blessure était horrible. Le crâne, fracassé par un instrument contondant, montrait la cervelle à nu, et la substance cérébrale avait subi une attrition profonde. [...] Il y avait eu à la fois contusion et commotion du cerveau. La respiration du malade était lente, et quelques mouvements spasmodiques des muscles agitaient sa face."[...] 
  Le Capitaine Némo convoqua le professeur pour lui faire part du secret du blesser et pour avoir un avis médical de la part du professeur. " Un choc du Nautilus a brisé un des leviers de la machine, qui a frappé cet homme. Mais votre avis sur son état ?"
L'homme n'avait pas un avenir très prometteur, ses chances de survie étaient minimes et vu son état le professeur pensait qu'il serait mort dans les prochaines heures. "Cet homme sera mort dans deux heures"

19 janvier 1868
Après cet évènement tragique M. Aronnax eu du mal a dormir, il était comme qui dirait "choqué" par la scène à laquelle il a assisté la veille. Une nouvelle journée commence à bord du géant des mers. Ils se préparèrent à partir à l'aventure une nouvelle fois dans une toute nouvelle destination, qui n'était pas inconnu pour le professeur : c'est le Royaume du corail.
"Une légère pente aboutissait à un fond accidenté, par quinze brasses de profondeur environ. Ce fond différait complètement de celui que j’avais visité pendant ma première excursion sous les eaux de l’Océan Pacifique. Ici, point de sable fin, point de prairies sous-marines, nulle forêt pélagienne. Je reconnus immédiatement cette région merveilleuse dont, ce jour-là, le capitaine Nemo nous faisait les honneurs. C’était le royaume du corail."

Pendant 4 jours, jusqu’aux 4 février, le Nautilus navigua dans les eaux d’Oman, en la quittant il découvrirent Mascate, qui est la plus importante ville du pays d’Oman. J’admirai son aspect étrange, au milieu des noirs rochers qui l’entourent et sur lesquels se détachent en blanc ses maisons et ses forts. J’aperçus le dôme arrondi de ses mosquées, la pointe élégante de ses minarets, ses fraîches et verdoyantes terrasses. 
« Par la suite, le Nautilus parcourra à une distance de six mille dans les côtes arabique du Mahrah et de l’Hidramant. Pour que le 5 février ils se situent enfin dans le golfe d’Aden. »



Le lendemain, il naviguait en vus d’Aden, où les minarets octogones qui avait comme réputation de l’entrepôt le plus riche et le plus commerçant de la côte.

« le Nautilus flottait en vue d’Aden, perché sur un promontoire qu’un isthme étroit réunit au continent, sorte de Gibraltar inaccessible, dont les Anglais ont refait les fortifications, après s’en être emparés en 1839. J’entrevis les minarets octogones de cette ville qui fut autrefois l’entrepôt le plus riche et le plus commerçant de la côte, au dire de l’historien Edrisi. »

8 février 1868
Après plusieurs jours de navigation, le 8 février au petit matin, la ville de Moka fit son apparition à l’horizon.
Ville ruinée, qui autrefois renfermait six marchés publiques et vingt-six mosquées.
« dès les premières heures du jour, Moka nous apparut, ville maintenant ruinée, dont les murailles tombent au seul bruit du canon, et qu’abritent çà et là quelques dattiers verdoyants. Cité importante, autrefois, qui renfermait six marchés publics, vingt-six mosquées, et à laquelle ses murs, défendus par quatorze forts, faisaient une ceinture de trois kilomètres. »

En continuant leur voyage, se rapprochant des rives africaines, zone où la profondeur de la mer est plus considérable l'équipage a fait face de magnifiques buissons de coraux.



12 février 1868

Au moment où les premières lueurs du jours firent leurs apparition, la ville de Péluse fit son apparition à l'horizon.


Le tunnel que l'équipage avait emprunté la veille, le feu flottant de Suez serais impraticable à remonter.

« Le lendemain, 12 février, au lever du jour, le Nautilus remonta à la surface des flots. Je me précipitai sur la plate-forme.

À trois milles dans le sud se dessinait la vague silhouette de Péluse. Un torrent nous avait portés d'une mer à l'autre.

Mais ce tunnel, facile à descendre, devait être impraticable à remonter. »


18 février 1868

Le Nautilus, nageant à toute allure au milieu de ruines finit par se retrouver à l'entrée du détroit de Gibraltar.

« Cependant, le Nautilus, indifférent et rapide, courait à toute hélice au milieu de ces ruines. Le 18 février, vers trois heures du matin, il se présentait à l'entrée du détroit de Gibraltar »



Dans la même journée, le Nautilus arriva dans la Baie de Vigo où la bataille du 22 octobre 1702 a eu lieu. Les galions chargé du gouvernement espagnol ont coulé ici même.

« Je comprenais. C'était ici le théâtre de la bataille du 22 octobre 1702. Ici même avaient coulé les galions chargés pour le compte du gouvernement espagnol. Ici le capitaine Nemo venait encaisser, suivant ses besoins, les millions dont il lestait son Nautilus »



Après cela pendant 19 jours, du 23 février au 12 mars, le Nautilus navigua au milieu l'océan Atlantique.

Ned Land avait peur. et il avait raison, dans ces larges mers, privés d'îles, il ne fallait pas tenter de quitter le bord. Mais il n'y avait aucun moyen de contrer la volonté du capitaine Nemo.

La mer était comme abandonné, rien à l'horizon sauf quelques voiles solitaire naviguant vers le cap de Bonne Espérance.

« La mer était comme abandonnée.

À peine quelques navires à voiles, en charge pour les Indes, se dirigeant vers le cap de Bonne-Espérance. »


















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